La dysplasie de la hanche
LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
Cette affection est une déficience dans la formation de l’articulation de la hanche, avec un relâchement des muscles et des déformations osseuses, en particulier d’un aplatissement de la cavité cotyloïde du bassin (ac
étabulum). La tête du fémur s’aplatit également et prend une forme caractéristique dite « en chapeau de gendarme ». En général, ce sont les races dont le poids dépasse 12 à 14 kg qui sont atteintes. Les graves déformations de l’articulation coxo-fémorale sont en général accompagnées de douleurs vives et de troubles de la locomotion. Aussi est-il nécessaire de combattre ce fléau avec le maximum de rigueur, la dysplasie pouvant se compliquer d’arthrose.
Les études montrent que cette malformation est héréditaire, aussi pour certaines races, seuls les sujets exempts sont reconnus aptes à la reproduction et dans certains pays seuls les chiens sains ont accès au livre des origines.
Après lecture officielle l’affection est cotée de la manière suivante :
Dysplasie A – HDA – Absence de dysplasie
Dysplasie B – HD B – Hanches presque normales
Dysplasie C – HD C – Dysplasie Légère
Dysplasie D – HD D – Dysplasie Moyenne
Dysplasie E – HD E – Dysplasie Sévère
PROTOCOLE FCI DU DEPISTAGE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
a) L’âge minimal pour le dépistage officiel de la Dysplasie Coxo Fémorale (DCF) est de un an, sauf chez les races géantes (poids moyen supérieur à 50 kg à l’âge adulte) où il est de 18 mois.
b) Les animaux radiographiés doivent être clairement identifiés par tatouage ou au moyen d’une puce électronique. Cette identification doit correspondre à celle figurant sur le pedigree de l’animal, ainsi qu’à celle portée sur le film radiographique.
c) Chaque pays décide des mentions à faire figurer sur le film. L’identification minimale du film doit comprendre le numéro d’identification de l’animal (tatouage ou puce électronique), la date de réalisation de l’examen radiographique, une latéralisation Droite/Gauche. Ces informations doivent être photographiées dans l’émulsion, et n’être en aucun cas séparées du film avant l’envoi de ce dernier à l’analyse officielle.
d) Le propriétaire doit signer un document attestant que le chien présenté à la radiographie est bien celui correspondant aux indications précédentes. Il doit également certifier que l’animal n’a pas déjà fait l’objet d’un examen radiographique en vue du dépistage officiel de la DCF (sauf si le nouvel examen fait suite au rejet du cliché précédent par le lecteur officiel ou par la commission d’appel). Le propriétaire doit par ailleurs autoriser l’utilisation du résultat par le comité ad hoc en charge de la lutte contre l’affection, et la conservation de la radiographie par ledit comité. Il doit enfin certifier que son chien n’a, à sa connaissance, pas été l’objet d’une intervention chirurgicale susceptible de modifier le développement des articulations coxo fémorales.
e) Il est impératif que le chien soit anesthésié ou sous sédation profonde afin d’assurer une bonne myorésolution.
f) Une attestation de contrôle de l’identité de l’animal doit être rédigée par le vétérinaire. Ce document doit par ailleurs préciser les conditions de réalisation de l’examen (sédation, anesthésie générale, substances et doses utilisées, poids de l’animal).
g) Les radiographies doivent être conservées par l’autorité compétente en vue de toute contestation ultérieure éventuelle.
h) Le classement de l’animal s’effectue sur une radiographie en incidence ventro-dorsale, bassin parfaitement de face, fémurs parallèles entre eux et à l’axe du rachis. Les patelles sont situées au centre des trochlées fémorales, et leur projection doit croiser la ligne qui rejoint les sésamoïdes supra-condyliens.
i) La taille du film utilisé doit permettre de visualiser le bassin et les deux genoux. La qualité technique de la radiographie doit permettre un examen précis des articulations coxo-fémorales. Le rebord acétabulaire dorsal doit en particulier être nettement visible.
j) Si la radiographie ne correspond pas aux spécifications énoncées ci-dessus, elle doit être rejetée par le lecteur.
k) Le(s) lecteur(s) de la radiographie doit bénéficier d’une compétence reconnue, il doit être agréé par le club de race correspondant.
l) Une procédure d’appel doit être accessible. Le « Kennel club » national peut éventuellement transmettre la radiographie, dont le résultat est contesté, aux experts de la commission scientifique de la FCI. Le résultat prononcé par la commission d’appel est définitif
Les formulaires officiels à signer par vous-même et par le vétérinaire sont en ligne sur le site de la SCC, disponibles au club mais bien souvent en possession du vétérinaire effectuant les radios.
Si seul le lecteur agréé par le club et la SCC peut effectuer la lecture de votre radio, n’importe quel vétérinaire équipe du matériel radiologique peut effectuer la prise du cliché. NEANMOINS, la technique radiologique est pointue et il est bon de s’assurer que le praticien est coutumier de la prise de ces radios de dépistage !
Les études montrent que cette malformation est héréditaire, aussi pour certaines races, seuls les sujets exempts sont reconnus aptes à la reproduction et dans certains pays seuls les chiens sains ont accès au livre des origines.
Après lecture officielle l’affection est cotée de la manière suivante :
Dysplasie A – HDA – Absence de dysplasie
Dysplasie B – HD B – Hanches presque normales
Dysplasie C – HD C – Dysplasie Légère
Dysplasie D – HD D – Dysplasie Moyenne
Dysplasie E – HD E – Dysplasie Sévère
PROTOCOLE FCI DU DEPISTAGE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
a) L’âge minimal pour le dépistage officiel de la Dysplasie Coxo Fémorale (DCF) est de un an, sauf chez les races géantes (poids moyen supérieur à 50 kg à l’âge adulte) où il est de 18 mois.
b) Les animaux radiographiés doivent être clairement identifiés par tatouage ou au moyen d’une puce électronique. Cette identification doit correspondre à celle figurant sur le pedigree de l’animal, ainsi qu’à celle portée sur le film radiographique.
c) Chaque pays décide des mentions à faire figurer sur le film. L’identification minimale du film doit comprendre le numéro d’identification de l’animal (tatouage ou puce électronique), la date de réalisation de l’examen radiographique, une latéralisation Droite/Gauche. Ces informations doivent être photographiées dans l’émulsion, et n’être en aucun cas séparées du film avant l’envoi de ce dernier à l’analyse officielle.
d) Le propriétaire doit signer un document attestant que le chien présenté à la radiographie est bien celui correspondant aux indications précédentes. Il doit également certifier que l’animal n’a pas déjà fait l’objet d’un examen radiographique en vue du dépistage officiel de la DCF (sauf si le nouvel examen fait suite au rejet du cliché précédent par le lecteur officiel ou par la commission d’appel). Le propriétaire doit par ailleurs autoriser l’utilisation du résultat par le comité ad hoc en charge de la lutte contre l’affection, et la conservation de la radiographie par ledit comité. Il doit enfin certifier que son chien n’a, à sa connaissance, pas été l’objet d’une intervention chirurgicale susceptible de modifier le développement des articulations coxo fémorales.
e) Il est impératif que le chien soit anesthésié ou sous sédation profonde afin d’assurer une bonne myorésolution.
f) Une attestation de contrôle de l’identité de l’animal doit être rédigée par le vétérinaire. Ce document doit par ailleurs préciser les conditions de réalisation de l’examen (sédation, anesthésie générale, substances et doses utilisées, poids de l’animal).
g) Les radiographies doivent être conservées par l’autorité compétente en vue de toute contestation ultérieure éventuelle.
h) Le classement de l’animal s’effectue sur une radiographie en incidence ventro-dorsale, bassin parfaitement de face, fémurs parallèles entre eux et à l’axe du rachis. Les patelles sont situées au centre des trochlées fémorales, et leur projection doit croiser la ligne qui rejoint les sésamoïdes supra-condyliens.
i) La taille du film utilisé doit permettre de visualiser le bassin et les deux genoux. La qualité technique de la radiographie doit permettre un examen précis des articulations coxo-fémorales. Le rebord acétabulaire dorsal doit en particulier être nettement visible.
j) Si la radiographie ne correspond pas aux spécifications énoncées ci-dessus, elle doit être rejetée par le lecteur.
k) Le(s) lecteur(s) de la radiographie doit bénéficier d’une compétence reconnue, il doit être agréé par le club de race correspondant.
l) Une procédure d’appel doit être accessible. Le « Kennel club » national peut éventuellement transmettre la radiographie, dont le résultat est contesté, aux experts de la commission scientifique de la FCI. Le résultat prononcé par la commission d’appel est définitif
Les formulaires officiels à signer par vous-même et par le vétérinaire sont en ligne sur le site de la SCC, disponibles au club mais bien souvent en possession du vétérinaire effectuant les radios.
Si seul le lecteur agréé par le club et la SCC peut effectuer la lecture de votre radio, n’importe quel vétérinaire équipe du matériel radiologique peut effectuer la prise du cliché. NEANMOINS, la technique radiologique est pointue et il est bon de s’assurer que le praticien est coutumier de la prise de ces radios de dépistage !